Comment faire quand on ne supporte pas une personne ?

Comment faire quand on ne supporte plus quelqu’un ? Oh là là, cette question, je la connais trop bien… On dirait que je la porte en moi comme une petite pierre, qui gratte, qui irrite…

Face à une personne insupportable, hein ? C’est facile à dire. Restez calme et respectueux, même si c’est difficile… Facile à dire, mais essayez un peu quand vous avez envie de hurler, de balancer la tasse de café à la figure de votre voisin qui vous parle de ses chats pendant une heure, toutes les dix minutes ! J’ai essayé, j’ai vraiment essayé. Le résultat ? Une migraine de compétition et une envie irrépressible de déménager.

Accepter qu’on ne puisse pas plaire à tout le monde… Oui, je le sais, intellectuellement, c’est limpide. Mais dans le cœur, c’est une autre histoire, surtout quand il s’agit de cette collègue, celle qui, vraiment, je le jure, me vole mes idées. Je ne suis pas paranoïaque, enfin si peut-être un peu, mais ça me frustre au plus haut point. J’ai même compté les fois… je crois que sur les dix dernières présentations, au moins sept avaient des points communs troublants avec mes suggestions de la semaine précédente! Sept !

Définir ses attentes… Ah, là, on touche du doigt le problème. J’attends quoi, moi ? De la politesse ? De la considération ? De ne pas me sentir constamment piétinée ? Peut-être est-ce trop demander. Je devrais peut-être me contenter de respirer profondément et de compter jusqu’à dix… ou cent… mille.

Se concentrer sur ses propres actions et objectifs… Bon, ça, c’est le conseil du gourou, hein ? Facile à dire quand on est bombardé de négativité. Je me suis mise au yoga, j’ai repris la peinture, j’essaie de me focaliser sur mes projets, mais parfois, ça ne suffit pas.

Cette relation comme une opportunité d’apprentissage… Hum… Apprendre quoi ? À encaisser les coups ? À développer une carapace de béton armé ? J’ai appris à reconnaître les manipulateurs, c’est vrai, c’est un peu une victoire. Mais j’aimerais bien apprendre à les ignorer sans ressentir cette lourde boule dans l’estomac…

Bref, c’est un chemin, un chemin parsemé d’embûches… Et des fois, j’avoue, j’ai envie de tout envoyer balader et de partir sur une île déserte, loin de tout ça. Mais bon, il faut bien vivre, non ? Alors je continue, j’essaie, et je me dis que peut-être, un jour, je trouverais la paix… même à côté de mon voisin et de ses chats.