Comment bloquer une personne toxique ?

Comment faire pour se protéger de quelqu’un qui vous pourrit la vie… Ah, ça, c’est une question que je me suis posée, des dizaines de fois, je crois. Surtout avec ma tante Monique, vous savez, celle qui trouve toujours le moyen de vous faire sentir petit·e, même à 40 ans passés. L’isolement, ils disent. Facile à dire, hein ? Comme si c’était aussi simple que de claquer des doigts.

J’ai essayé, la distance. J’ai limité les contacts, répondu par SMS laconiques… au début, j’avais un nœud à l’estomac, une culpabilité monstre. Est-ce que je suis trop dure ? Est-ce que je suis une mauvaise personne ? Des questions qui tournaient en boucle, comme un disque rayé, jusqu’à ce que je tombe sur un article parlant de “toxicité relationnelle”. Genre, il y a des études, paraît-il, qui montrent que 70% des gens connaissent ça, ça m’a un peu rassurée. Sauf que… 70%, ça fait beaucoup quand même !

Se renseigner sur l’expérience des autres, c’est vraiment vital. J’ai rejoint un groupe de soutien en ligne, et là, j’ai découvert que je n’étais pas seule. Des histoires similaires, des stratégies pour s’en sortir… Ça aide, vraiment. Ça remet les choses en perspective. Par exemple, une femme racontait comment elle avait coupé les ponts avec sa meilleure amie, après des années d’humiliations sournoises. Une amie qui, tiens, lui ressemblait étrangement à ma tante Monique…

Prendre de la distance, c’est comme enlever un pansement. Ça pique au début, on saigne un peu, mais ensuite, on respire, vraiment. C’est fou comme on se sent plus léger·e, comme si on avait enlevé 10 kilos de poids mort. Sauf que, parfois, le pansement se recolle, la tante Monique vous appelle pour vous demander des nouvelles… Et le cycle recommence. Alors il faut être vigilant, persévérant.

Se protéger, c’est un acte d’amour propre, un truc fondamental. Même si on se sent coupable, même si on culpabilise. C’est une chose difficile à apprendre, mais on y arrive. Petit à petit. Comme ça, vous savez, à tâtons. Un pas après l’autre. Et puis, un jour, on réalise qu’on est bien mieux sans la tante Monique, et on sourit enfin. Un vrai sourire, cette fois.