Quand utiliser la préposition pour ?

Quand utiliser “pour” ? Ah, cette petite préposition, elle me donne parfois du fil à retordre, vous savez ? Comme si elle avait une vie secrète, une petite malice cachée dans sa simplicité apparente. On la croit toute simple, et pourtant…

Pour introduire un but, c’est ça, non ? C’est ce qu’on m’a appris à l’école, en tout cas. J’imagine le prof, un peu sec, nous assénant “Pour indique le but !” comme une vérité absolue. Mais est-ce vraiment si simple ? J’ai passé des heures, des heures, à me demander si j’utilisais “pour” correctement. Je me souviens même d’une lettre à ma grand-mère, où j’avais écrit “Je suis allée au marché pour acheter des pommes et des oranges, pour faire une tarte.” Double “pour”… Elle avait dû sourire, ma grand-mère, avec sa sagesse tranquille. Elle ne m’a rien dit, mais j’imagine qu’elle a su que j’étais encore en apprentissage.

“Pour” exprime le but, oui, mais aussi… quelque chose de plus, je crois. Un petit quelque chose d’intime, comme une intention profonde. Comme quand j’ai décidé d’apprendre l’italien, pour me rapprocher de mes racines italiennes, pour revivre les vacances d’été de mon enfance passées en Toscane, avec l’odeur du soleil sur la peau et le bruit des cigales. C’était plus qu’un simple objectif linguistique, c’était… un voyage intérieur, vous comprenez ?

Il y a aussi cette fois où j’ai couru un marathon, pour une association caritative. J’avais lu qu’ils avaient besoin de fonds, un chiffre hallucinant, genre 20 000 euros, pour financer des recherches sur une maladie rare. Et là, le “pour” n’était pas juste une simple préposition grammaticale, mais un engagement, un acte de solidarité. Un peu comme si chaque foulée était un pas vers un objectif plus grand que moi, vous voyez ?

Donc, “pour” … c’est plus que juste une préposition. C’est un pont, un lien entre l’intention et l’action, entre le rêve et la réalité. Au moins, c’est comme ça que je le ressens. Et vous, comment le percevez-vous ? Est-ce que je me trompe complètement ? Peut-être que j’y pense trop… ou pas assez ?