Comment savoir quoi faire de sa vie ?

Comment savoir quoi faire de sa vie, hein ? La question qui me hante, qui vous hante peut-être aussi… Cette quête, c’est un vrai montagnes russes émotionnelles, vous ne trouvez pas ? Des moments d’exaltation, où on se sent invincible, prêt à conquérir le monde, puis des creux, des moments de doute où on se demande si on est vraiment fait pour quelque chose.

Écouter son cœur, on dit ça. Facile à dire ! Moi, j’ai passé des années à ignorer le mien, à suivre des chemins tracés par les autres, par la pression sociale, vous voyez ? J’ai fait des études de droit, parce qu’il fallait être “quelqu’un”. Sauf que, au fond, moi, j’adorais dessiner. J’ai même gagné un petit prix à un concours de dessin quand j’étais gamine, je me souviens, c’était un paysage de montagne, tout en nuance… Et j’ai mis ça de côté. Comme si c’était futile.

Alors, oui, explorez, testez. J’aurais tellement dû le faire plus tôt ! J’ai finalement tout plaqué il y a deux ans, le droit, le costume-cravate, tout… et je me suis lancée, malgré les peurs, dans l’illustration. C’était effrayant, surtout financièrement, au début, évidemment. J’ai même repris des cours du soir, et le premier mois, je croyais que j’allais tout abandonner. Mais puis… j’ai eu ma première commande. Un petit logo pour un boulanger du coin, rien de grandiose, mais pour moi, c’était énorme. Comme une validation, un petit rayon de soleil après une tempête !

L’important, c’est d’avancer, oui, entouré de gens biens, c’est ça qui m’a aidée. Ma sœur, surtout, elle m’a toujours soutenu, même quand je doutais de moi-même. On a même passé des soirées entières à brainstorm, elle me conseillait sur des trucs de marketing que je ne connaissais absolument pas !

Le chemin est sinueux, c’est le moins qu’on puisse dire. Il y a eu des moments où j’ai failli craquer, où je me suis demandée si j’avais bien fait. Mais, franchement, la satisfaction… on ne peut pas l’acheter. Surtout quand on fait ce qui nous anime vraiment.

J’ai lu quelque part – je sais plus où, mais c’était une étude ou un truc comme ça – que 80% des gens détestent leur boulot. 80% ! C’est fou, non ? Alors osez, vraiment, osez rêver grand, même si ça fait peur. Parce que regretter de ne pas avoir essayé… ça, c’est une douleur bien pire que l’échec.