Comment puis-je obtenir la couleur bleu lavande en aquarelle ?

Comment obtenir ce bleu lavande, hein ? Cette couleur… elle me rappelle tellement le ciel de Provence, au coucher du soleil, vous savez, ce genre de ciel un peu mystique, où le bleu se fond dans un violet presque imperceptible… Bref, de la poésie, quoi ! Mais comment la reproduire sur papier, cette magie ?

Alors, j’ai cherché, expérimenté, et croyez-moi, j’ai fait pas mal de dégâts sur mes feuilles ! J’ai une petite montagne de papiers ratés qui le prouvent. Des bleus trop foncés, des violets trop criards… un vrai carnage.

On me dit qu’il y a deux solutions principales. La première, la plus simple, si vous êtes déjà bien équipés, c’est d’utiliser directement une peinture violette. Oui, mais voilà… j’ai découvert que tous les violets ne se valent pas. Celui que j’ai, un genre de violet de Mars un peu terne, donne un lavande vraiment triste, un peu comme ma tante Suzanne après sa chute dans les escaliers (elle va bien, rassurez-vous !).

La deuxième option, celle que j’ai finalement adoptée après moult essais, c’est le mélange. On parle de bleu outremer… ah, le bleu outremer ! J’adore son intensité, sa profondeur. Mais seul, il n’est pas assez doux. Il faut donc lui ajouter un peu de rose froid. J’ai testé avec le rose permanent, c’est celui que j’avais sous la main, vous voyez ? Et là, miracle ! Il faut trouver le bon dosage, bien sûr, un peu comme la recette de grand-mère, on ajuste au feeling, avec l’œil. Au début, j’ai été un peu trop généreuse avec le rose, j’ai obtenu un genre de lilas pastel, pas vraiment ce que je voulais. Mais j’ai persévéré, et après plusieurs tentatives, j’ai enfin réussi à obtenir ce bleu lavande, un peu comme un souvenir précieux, enfin capturé sur papier. Vous devriez essayer, c’est une vraie aventure ! Mais prévoyez des feuilles de rechange, hein ? On ne sait jamais…