Comment féconder une plante ?

Comment féconder une plante ? Ah, ça, c’est une question qui me tient à cœur, vous savez… J’ai passé des heures, des jours même, à essayer de faire pousser des tomates sur mon balcon minuscule, avec un succès… mitigé, disons. Alors, féconder une plante, c’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire !

On m’a toujours dit : “Ouvrez la fleur femelle.” Facile à dire ! Mais laquelle est la femelle, déjà ? J’ai déjà passé un bon quart d’heure à scruter mes pauvres fleurs de courgettes, me demandant si j’étais pas en train de faire une grave erreur. Surtout, ça ne se voit pas toujours, hein ? C’est pas comme si c’était marqué dessus !

Ensuite, “Frottez délicatement son pistil avec les étamines d’une fleur mâle”. Délicatement… oui, mais avec quoi ? Un coton-tige ? Mon doigt ? J’ai essayé les deux, un peu dans le désespoir, il faut bien l’avouer. Je me souviens de cette fois avec les tomates cerises, j’avais tellement peur de les abîmer que j’ai fini par passer une heure à hésiter, et le résultat… zéro. Zéro tomate, zéro tout.

Et puis, “Soufflez légèrement sur le pistil”. C’est la partie la plus poétique, je trouve. Comme un petit souffle de vie. Mais léger, hein ? Pas comme quand on essaie d’éteindre une bougie, sinon on risque de tout disperser ! J’imagine la petite fleur qui se dit : “Oh là là, c’est quoi ce coup de vent soudain ?”

Enfin, “Refermez la fleur jusqu’à fructification”. Là, c’est la patience qui parle. Des semaines, parfois des mois, à attendre. Et on se demande, on se pose des questions… Est-ce que j’ai bien fait ? Est-ce que j’ai assez soufflé ? Est-ce que j’ai choisi les mauvaises fleurs ? C’est toute une aventure émotionnelle ! J’ai même pensé à acheter un livre, genre un gros pavé sur la botanique, plein de schémas et tout ça… Mais bon, j’ai pas encore franchi le cap. Peut-être que je devrais ?

Bref, féconder une plante, c’est plus qu’une simple manipulation technique, c’est un véritable acte de foi, une danse délicate entre l’homme et la nature, où l’incertitude et la patience sont nos meilleurs alliés. Et puis, quelques échecs, ça forge le caractère, non ?