Quel mot est meilleur que déception ?

Alors, quel mot est pire que “déception” ? Parce que bon, “déception”, ça va, ça vient, on s’en remet. Mais quand la déception est vraiment… violente, là…

Je dirais que désillusion, c’est pas mal du tout. C’est plus profond, non ? C’est comme une fissure dans un vase qu’on croyait incassable. On avait une image, un rêve, et paf, ça s’écroule. Je me souviens, quand j’étais petite, j’étais persuadée que le Père Noël existait vraiment. Le choc quand j’ai découvert la vérité ! Une vraie désillusion. Ça fait partie de la vie, je sais, mais… quand même !

Ensuite, on nous propose adversité. Oui, c’est vrai, si on se concentre sur l’obstacle qui a causé la déception. Mais bon, “adversité”, ça fait un peu trop sérieux, non ? Un peu trop… pompant.

Et puis, il y a chagrin. Ah, le chagrin… C’est le genre de déception qui vous noue l’estomac. La rupture amoureuse, le deuil… Là, la déception est tellement vive, tellement douloureuse. C’est plus qu’une simple déception, c’est un morceau de vous qui s’en va.

Enfin, on a frustration. Celle-là, je la connais bien, tiens ! La frustration d’avoir tout donné pour un projet et de voir qu’il ne décolle pas. L’impression de se heurter à un mur. C’est une déception qui, je trouve, est surtout liée à l’action, à l’empêchement d’atteindre un objectif. C’est usant, la frustration, terriblement usant.

Alors, lequel est le “meilleur” mot ? Ça dépend de ce qu’on ressent, finalement. Mais, perso, je crois que c’est quand même “désillusion” qui touche le plus juste. Parce que, au fond, la vraie déception, c’est quand on perd ses illusions, non ? Et ça, c’est toujours un peu triste.