Quel est le légume le plus rentable à cultiver et à vendre ?

Quel est le légume le plus rentable à cultiver, hein ? La grande question qui me hante, depuis que j’ai planté mes premiers tomates – des tomates chétives, au passage, à peine plus grosses que mes pouces. On se dit, naïvement : “Des légumes-feuilles, c’est sûr, c’est rentable !” Epinards, laitue, chou frisé… on en voit partout, et on se dit, “ça doit rapporter un max, non ?”

Oui, le rendement est rapide, c’est vrai. J’me souviens de ma première récolte de laitue, une vraie explosion de vert tendre, j’étais tellement fière ! J’avais même réussi à vendre quelques salades à mes voisins, à un prix défiant toute concurrence, je l’avoue. Sauf que… le travail, oh le travail ! Arracher les mauvaises herbes, arroser tous les soirs, les insectes… un vrai combat ! Et puis il y a eu cette année-là, la pluie incessante, toutes mes laitues pourries en quelques jours… j’ai failli pleurer !

Financièrement alléchant, ils disent… peut-être. J’ai lu quelque part – un article, je sais plus où – que les légumes-feuilles peuvent rapporter, si tout va bien, environ 10 000 euros par hectare. Dix mille euros ! Ça fait rêver, surtout quand on est dans le jus, avec les mains dans la terre. Mais bon, c’est une moyenne, hein ? Sans compter l’investissement de départ : les graines, la terre, l’équipement… ça peut vite chiffrer. Et puis, les aléas de la météo, les maladies… on est jamais à l’abri d’une catastrophe.

Alors, le légume le plus rentable ? Y a pas de réponse toute faite, je crois. Il faut être passionné, c’est sûr et certain. Plus que passionné, même. Presque fou, un peu. Parce que la rentabilité, elle n’est pas forcément au rendez-vous, malgré tout le travail et l’énergie investie. Mais la satisfaction de manger une salade qu’on a soi-même cultivée… ça, ça n’a pas de prix, n’est-ce pas ?